MBO - Management Buy Out - Rachat de sa propre entreprise
(ou "Spin-Off" s’agissant d’une filiale de groupe, ou "Carve-Out" s’agissant d’une branche d’activité d’une société)
Qui de mieux placé qu’un manager ou qu’une équipe dirigeante pour racheter sa propre entreprise ? Que l’entreprise soit indépendante ou filiale d’un groupe, cette solution intéressante n’est pas assez favorisée. Car le plus souvent mal préparée par les deux parties.
Grâce à un MBO l’entreprise continue : on ne change pas une équipe qui gagne. Le vendeur a la satisfaction de n’avoir rien cassé ; les repreneurs ont l’opportunité de vivre, accompagnés par leur investisseur, une des aventures professionnelles les plus intenses.
Une pincée de leurs économies (ne pas exagérer), suffisamment de capital ajouté par l’Investisseur (à structurer de manière opportune), et de la dette (dite « Senior ») en quantité raisonnable et seulement si l’entreprise peut distribuer sans risque au lendemain de l’opération. Et le tour est joué ? S’il suffisait de cela…
OBO – Owner Buy Out - Diversification patrimoniale
Un dirigeant actionnaire dont l’entreprise a atteint un premier stade de développement peut chercher à sécuriser une part de son patrimoine « industriel ». On a beau aimer le risque si l’on est entrepreneur, il est parfois opportun, pour continuer d’entreprendre, d’en préserver ses proches et de recevoir les premiers fruits de son travail.
Mais l’OBO n’est pas qu’une opération patrimoniale. Il est aussi l’occasion d’ouvrir son capital à un associé professionnel, de continuer à entreprendre mais différemment, avec un ou plusieurs associés.
Concrètement, le dirigeant actionnaire cède une partie de ses titres à une holding nouvellement créée, et apporte en report d’imposition sur la plus-value le solde de ses titres à cette même holding. Il reçoit ainsi une part du capital de celle-ci, part majoritaire ou minoritaire au choix. Partenaire financier et banque(s) apportent à la holding les capitaux correspondants à la part cédée des titres. La partie Dette Senior, apportée par les banques, est remboursée sur 5 à 7 ans grâce aux dividendes versés par l’entreprise.
Sécuriser et ouvrir son capital, pour emmener l’entreprise plus loin.
Capital Développement - Renforcement des fonds propres
Augmentation de capital, mise en place d’Obligations Convertibles… L’opération peut être prévue en une ou plusieurs étapes, éventuellement prédéfinies. Il s’agit dans tous les cas de donner à l’entreprise des moyens supplémentaires pour accélérer sa croissance :
- Coup d’accélérateur à un développement déjà régulier,
- Aide à la diversification de l’offre de l’entreprise,
- Coup de pouce pour monter une marche à un moment donné...
Ces fonds permettront de recruter plus de commerciaux, d’ingénieurs, de développeurs. Ils permettront au choix d’investir dans l’outil de production, de développer de nouveaux produits, un nouveau service, d'aborder de nouveaux marchés notamment à l'export.
Lever des fonds et ouvrir son capital, pour accélérer.
Rachat partiel - Sortie d’un actionnaire
Provoquée ou demandée, la sortie d’un actionnaire est toujours une opportunité pour le management en place, et représente :
- - Avant tout l’opportunité de refonder une gouvernance plus adaptée aux nouveaux défis de l’entreprise,
- - La possibilité de faire entrer au capital un actionnaire professionnel doté de moyens et dont l’objectif premier est d’accompagner le développement de l’entreprise en lui apportant le cas échéant de nouvelles ressources,
- - L’opportunité de se reluer au capital, relution que l’investisseur entrant est susceptible de favoriser, avec ou sans effet de levier.
Ne pas freiner la sortie d’un actionnaire sortant, c’est le plus souvent une opportunité…
Build-up - Acquisitions, croissance externe
L’acquisition d’une entreprise par une autre est une opération complexe, sortant du cadre habituel des décisions de tout dirigeant. C’est en général une opportunité intéressante pour passer des paliers de développement. La croissance externe idéale est celle qui remplit au moins deux objectifs : un apport d’activité supplémentaire, et la résolution d'au moins un point de blocage de la croissance interne de l’acquéreur.
La croissance par acquisitions, dite « externe », nécessite une réflexion approfondie, du recul et une grande expérience de la diversité des contextes propres aux PME. Expérience qu’ont par nature les investisseurs professionnels impliqués tels que nous.
S’associer avec un investisseur pour réaliser une opération de croissance externe est donc conseillé, dès l’étude et la réflexion. Et lever une partie du prix en fonds propres pour détendre son bilan et augmenter ses marges de manœuvre après l’acquisition.
MBI – Management Buy In / BIMBO – Buy In Management Buy Out
Tant d’entreprises à transmettre. Tant de managers repreneurs en recherche de la « pépite ».
Dès identification de l’entreprise, le manager devra travailler en amont avec des conseils expérimentés et/ou un investisseur réellement intéressé. Lui-même devant rester concentré sur l’analyse de l’affaire, le projet et le BP, et la relation avec le(s) cédant(s).
Il est recommandé à tout repreneur externe de s’intéresser à des entreprises disposant d’un encadrement intermédiaire de qualité, susceptible le cas échéant d’être associé lors de la reprise (on parle alors de BIMBO) ou postérieurement à la reprise. A moins que sa connaissance du métier et la confiance qu’il a dans la qualité de l’accompagnement du cédant ne lui permettent de pallier efficacement le risque de toute greffe surtout en matière de transmission d’entreprises.
Cession
Il faut bien céder un jour... Certains se targuent d'avoir fait fortune en vendant toujours trop tôt. D’autres disent qu’il ne faudrait jamais vendre. S’agissant d’entreprises, il vaut mieux parler de transmission. En tant que partenaires de l'entreprise, nous sommes attentifs au sens des transmissions que nous accompagnons.
Plus une entreprise est petite, plus elle est dépendante de son ou ses dirigeant(s). Plus elle se doit donc, dans son propre intérêt, d’être transmise lorsque ses dirigeants soit ne l’estiment plus capable de rester indépendante dans son environnement, soit estiment qu'il vaut mieux passer le relais.
Céder n’est pas une fin en soi, c’est aussi un commencement, pour l'entreprise comme pour le dirigeant.
Création
Quelle part de l’océan de liquidités déversé depuis le début du siècle par les banques centrales sur les économies occidentales est-elle réellement consacrée à créer ? L’essentiel de cette masse monétaire se retrouve dans l’inflation de la valeur des actifs privés et des déficits publics, donc des dettes de tous types.
Que ceux qui financent vraiment, significativement et dans la durée la création d’entreprises lèvent la main. Peu de financiers : risqué et chronophage. Peu de banques : risqué et peu rentable.
Nous finançons aussi la création d’entreprises.