C’est l’oeuvre d’Horace Burgess, un homme meurtri par la guerre du Viet Nam. En guise de thérapie, il consacre 20 ans de sa vie à construire cette gigantesque cabane, à la poursuite d’un rêve d’enfant, quand, pour échapper aux fureurs de son père, il se réfugiait dans les arbres : « les cabanes, c’est là où on échappe aux règles. »
Son projet évolue chaque jour nourrit par sa foi et ses visions qui font de lui un personnage mystérieux. Mais le résultat est là : un édifice de treize étages prenant appui sur 7 arbres, comportant une chapelle, des balcons, des fenêtres, des portes, des greniers, des escaliers, et un ascenseur !
Chaque année des milliers de visiteurs rentrent dans son monde merveilleux. Pas de billet d’entrée, pas d’assurance, Horace Burgess est dans “l’économie de Dieu, pas dans celle d’Obama”.
> en savoir plus : article dans Le Monde du 5 août 2012