Vous venez d’adosser votre établissement d’enseignement supérieur privé à un groupe financier. Pouvez nous présenter l’histoire de votre entreprise jusqu’à cette opération ?
Dominique Berland : J’ai créé cette école d’enseignement supérieur privée dans Bordeaux intra-muros en 1986. Nous avons racheté en 1996 une activité complémentaire et un site à Mérignac en proche périphérie de Bordeaux. Cette acquisition nous a permis de nous doter d’un véritable Campus, au vert, avec des bâtiments adaptés à notre métier (amphis, salles fonctionnelles…). Notre croissance s’est donc basée tant sur de la croissance interne (création de nouvelles classes, de nouveaux diplômes) que sur de la croissance externe (nous avons repris deux sociétés afin de faire grossir le Campus).
Nous réalisons aujourd’hui près de 7 millions d’euros de chiffre d’affaires avec plus de 1200 élèves par an, et sommes propriétaires de nos bâtiments et terrains. Notre activité intègre dans un modèle original aussi bien de la formation initiale (principalement aux BTS) que de la formation en alternance. Un potentiel important existe sur le site, dans une zone où le foncier est rare, du fait des possibilités d’extension des bâtiments et logements étudiants que j’ai obtenues.
Quelle était la nature et les objectifs du mandat confié à Capital & Dirigeants Partenaires en 2006 ?
Après plus de vingt ans d’effort quotidien, au devant des enseignants, des élèves et de leurs familles, à 53 ans, mon premier objectif était depuis quelques années de vendre la société et de passer la main sur la gestion quotidienne de l’entreprise.
Capital & Dirigeants Partenaires m’a expliqué que d’autres voies étaient possibles, notamment à travers le montage d’une opération de LBO prudente, me permettant de réaliser une partie significative de mon patrimoine, tout en permettant à l’entreprise de bénéficier de l’entrée d’un investisseur financer à mes côtés, de recruter un Directeur Général et d’accélérer le développement en saisissant des opportunités de croissance externe.
Passionné par mon métier et le secteur de l’enseignement, convaincu de la valeur qu’apporte le secteur privé dans un segment sous économie mixte à la française, tout comme dans la Santé, cette solution m’a naturellement attiré.
Vous venez d’adosser votre établissement d’enseignement supérieur privé à un groupe financier. Pouvez nous présenter l’histoire de votre entreprise jusqu’à cette opération ?
J’ai créé cette école d’enseignement supérieur privée dans Bordeaux intra-muros en 1986. Nous avons racheté en 1996 une activité complémentaire et un site à Mérignac en proche périphérie de Bordeaux. Cette acquisition nous a permis de nous doter d’un véritable Campus, au vert, avec des bâtiments adaptés à notre métier (amphis, salles fonctionnelles…). Notre croissance s’est donc basée tant sur de la croissance interne (création de nouvelles classes, de nouveaux diplômes) que sur de la croissance externe (nous avons repris deux sociétés afin de faire grossir le Campus).
Nous réalisons aujourd’hui près de 7 millions d’euros de chiffre d’affaires avec plus de 1200 élèves par an, et sommes propriétaires de nos bâtiments et terrains. Notre activité intègre dans un modèle original aussi bien de la formation initiale (principalement aux BTS) que de la formation en alternance. Un potentiel important existe sur le site, dans une zone où le foncier est rare, du fait des possibilités d’extension des bâtiments et logements étudiants que j’ai obtenues.
Quelle était la nature et les objectifs du mandat confié à Capital & Dirigeants Partenaires en 2006 ?
Après plus de vingt ans d’effort quotidien, au devant des enseignants, des élèves et de leurs familles, à 53 ans, mon premier objectif était depuis quelques années de vendre la société et de passer la main sur la gestion quotidienne de l’entreprise.
Capital & Dirigeants Partenaires m’a expliqué que d’autres voies étaient possibles, notamment à travers le montage d’une opération de LBO prudente, me permettant de réaliser une partie significative de mon patrimoine, tout en permettant à l’entreprise de bénéficier de l’entrée d’un investisseur financer à mes côtés, de recruter un Directeur Général et d’accélérer le développement en saisissant des opportunités de croissance externe.
Passionné par mon métier et le secteur de l’enseignement, convaincu de la valeur qu’apporte le secteur privé dans un segment sous économie mixte à la française, tout comme dans la Santé, cette solution m’a naturellement attiré.
Quels ont été les passages les plus difficiles de la négociation ?
En accord avec Capital & Dirigeants Partenaires, nous avons commencé par attendre : que la rentrée 2006 soit engagée, que j’ai une meilleure appréciation du niveau de la rentrée 2007, ce afin de se conforter sur le Business Plan que je comptais mener. Nous sortions en effet à cette époque d’années en retrait suite au 11 septembre dans nos formations au tourisme, et suite à l’éclatement de la bulle Internet dans nos formations informatiques.
Cette négociation a été très longue et complexe et s’est achevé en 2008. Compte tenu qu’il s’est finalement agit d’un adossement à un groupe financier plus large, dans lequel je devenais manager impliqué dans le projet du repreneur. Je ne pouvais espérer au départ que l’opération remplirait à ce point tous mes objectifs de sécurisation, de prolongement de mon action, ceci dans un contexte beaucoup plus large. La négociation a dû intégrer, dans ses différentes phases, la cession, avec négociation de la valorisation et des garanties, mon réinvestissement pari passu avec les actionnaires dans le projet, et mon contrat de travail en tant que manager du futur projet.
Les discussions ont été longues pour des raisons liées à une autre opération d’acquisition de ce groupe derrière laquelle nous devions passer…
Pour finir, le moment le plus difficile a été la fin, le passage à l’acte, jusqu’à la veille de la signature, avec tout ce qu’elle impliquait de changements pour nous… D’autant que l’opération impliquait pour ma famille et moi un déménagement à Paris.
Quels conseils donneriez vous à un dirigeant dans votre situation ou souhaitant aborder une nouvelle phase de sa relation avec sa société ?
Un seul conseil : en toute circonstance, ne pas rester seul… afin de ne pas finir par se battre contre soi-même.
Quelles sont les grandes perspectives pour votre Campus à Bordeaux dans les années à venir, notamment au sein du groupe auquel il est désormais adossé ?
Cet adossement va permettre à l’entreprise de mettre en place des synergies intéressantes, en lien avec un réseau national et international, en mettant en commun des moyens, tout en amorçant une consolidation. Sur le plan métier, c’est ce qu’il pouvait arriver de mieux à cette entreprise.