C’est l’oeuvre d’Horace Burgess, un homme meurtri par la guerre du Viet Nam. En guise de thérapie, il consacre 20 ans de sa vie à construire cette gigantesque cabane, à la poursuite d’un rêve d’enfant, quand, pour échapper aux fureurs de son père, il se réfugiait dans les arbres : « les cabanes, c’est là où on échappe aux règles. »
Son projet évolue chaque jour nourrit par sa foi et ses visions qui font de lui un personnage mystérieux. Mais le résultat est là : un édifice de treize étages prenant appui sur 7 arbres, comportant une chapelle, des balcons, des fenêtres, des portes, des greniers, des escaliers, et un ascenseur !
Chaque année des milliers de visiteurs rentrent dans son monde merveilleux. Pas de billet d’entrée, pas d’assurance, Horace Burgess est dans “l’économie de Dieu, pas dans celle d’Obama”.
> en savoir plus : article dans Le Monde du 5 août 2012
L’arbre joue un rôle majeur dans les oeuvres picturales japonaises. Que ce soit dans les estampes (ancêtres des BD) ou dans les mangas (lien : http://labojrsd.hypotheses.
Les saisons, comme autant de tableaux, donnent le rythme du récit et qui révèle le pouls de la grande mécanique cosmique.
L’horloge naturelle bat ainsi régulièrement et l’harmonie est préservée dans l’univers de Bouddha et les bases de donnée de Google :
Les cerisiers en fleurs en street-view sur Google :
http://www.google.com/intl/en-
Jusqu’au jour où des graines d’un cerisier millénaire sacré (lien : http://www.maxisciences.com/
Quoiqu’il en soit, les moines bouddhistes ont trouvé un successeur au vieux cerisier. De là à ce qu’il ouvre la voie vers une communication extra-terrestre, il n’y a qu’un pas …
10×10 mètres, c’est ce que représente un pixel sur une image prise par le satellite Landsat. Selon sa couleur, on peut déduire quelle est la nature de la surface qui a réfléchi la lumière. Est-ce un champ, un roc, un immeuble ou une forêt ? Par ce procédé, l’Université de Maryland, en partenariat avec Google, a mis en oeuvre le projet fou de mesurer la déforestation dans le monde de 2000 à 2012. 10.000 ordinateurs en série ont été nécessaires pour analyser les données collectées et mettre à disposition le Global Forest Change Mapping.
Il en résulte que la déforestation globale se chiffre à 2,3 millions de km2 pour un gain de 0,8 million de km2. Les régions tropicales sont les plus touchées.
Maintenant que la mesure existe grâce aux technologies, décidons d’inverser les pertes et les gains ! Et faisons le vraiment…
Fréquent de saliver en feuilletant un livre de cuisine. Le pressentiment du goût est suscité par d’alléchants gros plans. Plus rares sont les livres qui procurent la sensation du toucher. Les livres Ecorces de Cédric Pollet nous mettent en contact avec la peau des arbres. Ces surfaces familières que l’on sent au creux de sa main, rassurantes, jamais froides.
Il aurait pu être marin et désigner la surface des mers. L’un des plus beaux mots de la langue française est forestier et désigne l’espace de nature inatteignable au sommet des forêts. Cet espace se balance au gré de l’air. Mais pourquoi les feuillages des arbres ne se touchent-ils pas ? Sans doute parce qu’ils savent qu’il faut partager la lumière du futur avec leur progéniture.
Visitée par les scientifiques à l’aide de montgolfières spéciales, la canopée joue un grand rôle dans le cycle de séquestration du carbone, notamment en Amazonie. Elle abrite une biodiversité immense et mal connue. Elle nous protège.
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Le congrès international sur la biomécanique des arbres s’est tenu l’été 2012 à Clermont Ferrand. Les arbres perçoivent leur environnement : le mimosa pudique (dit « sensible ») recroqueville ses feuilles dès qu’on les touche, les Kapurs de Malaisie ci-dessous ne se touchent pas… et respectent leurs voisins, et laissent ainsi passer la lumière pour les plus jeunes…
Composé d’un ensemble de mini-turbines assemblées comme des feuilles sur une structure métallique, l’arbre à vent de la startup NewWind propose une solution écologique pour produire de l’énergie.
Encore en phase d’expérimentation, les coûts de fabrication et d’installation de la structure dépassent ceux des gains qu’elle génère. Mais étant donné l’engouement, notamment lors de la COP21, la solution proposée par cette jeune entreprise bretonne a toutes les chances de trouver une économie d’échelle et un marché qui lui permettra de se développer.
A suivre !
Les arbres à vent de NewWind nous soufflent leur stratégie #socialmedia #CM@NewWind_RDhttps://t.co/GarxhUJT0w pic.twitter.com/50UfTtvBGX
— Les Chuchoteuses (@leschuchoteuses) 27 juillet 2016
Des chercheurs californiens avaient déjà été inspirés par le monde végétal pour produire de la lumière à partir de plantes fluorescentes. Il s’agissait du Glowing Plant Project qui s’est finalement heurté aux frontières de la manipulation génétique. En attendant la prochaine tentative !
Un arbre fluorescent pour remplacer les éclairages de rue http://t.co/0mKUF2OD0R
— Le HuffPost (@LeHuffPost) 20 mai 2013