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Category : Capital développement

08 Jan 2011

Consolider le développement d’une école pionnière dans les métiers du Web. L’Ecole Multimédia – Rémy Galland, Pascale Neveu

Pouvez vous nous présenter l’activité de l’Ecole Multimédia ?

Rémy Galland : L’Ecole Multimédia a été fondée par Pascale Neveu et moi-même en 1996. Internet émergeait. Nous avons été parmi les tous premiers, en tant qu’organisme de formation, à proposer une conversion aux nouvelles technologies, aux personnels de la presse et de la communication. Nous nous sommes d’emblée implantés près de Beaubourg à Paris. Nous réalisons aujourd’hui plus de 2 m€ de chiffre d’affaires et avons formé quelque 8000 étudiants et stagiaires en seize ans. Beaucoup occupent aujourd’hui des postes à responsabilité dans le secteur des médias.

Pascale Neveu : Notre activité s’organise aujourd’hui en 3 dispositifs distincts et 4 diplômes :

– La formation supérieure initiale des jeunes bacheliers que nous préparons à des diplômes BAC+3 et BAC+4

– La formation en alternance, dans le cadre du contrat de professionnalisation,  et

– La formation des demandeurs d’emplois et des salariés en phase de reconversion professionnelle.

Nos diplômes sont les suivants : Chef de Projet Multimédias (Niveau II BAC+4), Graphiste Multimédias (Niveau III BAC+2), Développeur Web (Niveau II BAC+4) et Journaliste Secrétaire de Rédaction (BAC+4).

Nous avons également une activité de formation professionnelle continue à destination des salariés des entreprises. Elle est cependant encore peu développée car elle requiert d’autres budgets et une capacité d’investissement que nous n’avons pas encore…

En tant que dirigeants, vous avez connu une période difficile après la bulle Internet… Pouvez-vous nous en parler ?

Rémy Galland : Partis trop vite comme beaucoup de pionniers de la vague Internet en 2000,  nous avons été pris à revers par l’éclatement de la bulle après 2000 et jusqu’en 2004… Encouragés dès notre création par les banques, nous avons laissé la structure grossir trop vite et il nous a fallu faire marche arrière en catastrophe. Une erreur de notre responsable administratif et financier en plein mois d’août et nous voilà privés sans préavis de concours bancaires, obligés de s’abriter au tribunal de commerce. J’ai ensuite obtenu en 2005 un plan de continuation que nous avons bientôt fini de rembourser.

La principale difficulté est que vous passez du jour au lendemain d’une gestion de projets de développement pour votre entreprise à une gestion de trésorerie au mois le mois. Ensuite, sans fonds propres, coupés de tout soutien bancaire, il n’est pas facile de redécoller.

Malgré tout nous avons repris notre progression, retrouvé nos niveaux antérieurs grâce au développement de la formation initiale et de l’alternance. La révolution digitale, le bouleversement en quelques années des moyens et techniques de communication, l’invasion des nouveaux médias dans l’ensemble de la sphère économique et sociale, ont créé des besoins considérables en formation. Un avenir prometteur est devant nous dès lors que nous avons les moyens de notre développement.

Pascale Neveu : Nous avons toujours conservé la reconnaissance des milieux professionnels et des entreprises. Cet élément est clé, nos étudiants le savent, ainsi que leurs parents lorsque ces derniers les aident. Les OPCA, nos partenariats avec les Conseil Généraux d’Ile de France, de Paris sont également importants.

Quelle est la nature de la levée de fonds que vous avez réalisée auprès de Capital & Dirigeants Partenaires ?

Rémy Galland : Nous avons justement estimé qu’il était temps pour nous de nous donner les moyens d’une ambition supérieure en réalisant une levée de fonds. Capital & Dirigeants Partenaires nous a apporté ce qui nous a permis de monter une marche en terme d’investissements en recrutement et en communication.

Quelles sont vos projets avec désormais un Investisseur et plus de fonds propres, et vos perspectives ?

Pascale Neveu : Il est essentiel pour nous d’être et de rester à la pointe de ce qui intéresse le marché de l’emploi. Nous avons la chance d’être sur des créneaux porteurs avec le développement des médias Internet, du e-commerce, des applications pour smartphones ou tablettes, des jeux vidéo. Même si la concurrence s’installe et s’intensifie, il ne faut pas passer à côté de toute la croissance que nous permettent ces créneaux.

L’association des Designers Interactifs nous classe en troisième position dans le Top Ten des écoles les plus citées par les professionnels. C’est une vraie reconnaissance !

La pédagogie est notre force. Nous lançons un laboratoire d’expérimentation autour des expériences innovantes. Nos enseignants sont des professionnels chevronnés, pour certains ayant une réputation établie dans les milieux spécialisés et les réseaux actifs sur la toile…

Rémy Galland : Notre réseau d’entreprises clientes, leur qualité et leur notoriété attestent de notre réputation dans l’industrie du numérique.

L’Ecole, faisant en ce sens exception par rapport aux confrères, dispose de ces quatre diplômes homologués qui garantissent la qualité de ses formations.

Pionniers dès 1996 sur ce segment de la formation, nous restons marqués par notre esprit innovant qui continue de faire notre réputation.

08 Jan 2010

Du carburant pour accélérer la croissance. Les Numériques – Vincent Alzieu, Florent Alzieu, Mathias Lallement

Pouvez vous nous présenter Les Numériques ?

Vincent Alzieu : Notre entreprise, depuis 2004, édite trois sites médias sur Internet : www.lesnumeriques.com, qui est notre site principal, www.digitalversus.com  qui est sa version en langue anglaise, ainsi que www.focusnumerique.com, site spécifiquement dédié aux professionnels et aux amateurs de photographie numérique.

Nous sommes les leaders en France en matière de Tests et de Conseils concernant les produits numériques. Notre caractéristique : nous sommes un média indépendant de tout constructeur, et ne sommes pas des marchands ! Nous présentons à nos lecteurs une sélection d’offres de marchands s’ils souhaitent passer à l’achat après avoir pris leur décision avec notre assistance.

Dans un univers où tout évolue très vite, où les nouveautés plus ou moins performantes sont le lot quotidien du consommateur néophyte comme du passionné, dans un monde où la contrainte économique pousse certains constructeurs à la faute, nous apportons de la pédagogie, rétablissons la vérité et guidons les pas du consommateur vers les produits les plus adaptés à ses besoins.

Comment faites-vous ?

Florent Alzieu : Nous testons et comparons dans notre laboratoire plus de 2000 produits chaque année : tous les téléviseurs qui comptent (fidélité des couleurs, consommation d’énergie…), les tablettes, les appareils photos (ergonomie, qualité…), les ordinateurs, les téléphones, les imprimantes (vitesse, bruit…)… Tout y passe, et nous veillons à ne rien laisser passer !

Nous testons également des accessoires tels que les claviers d’ordinateurs, les casques audio, mais aussi les blue-ray (certains ne valent pas la différence de prix avec le DVD…), les jeux, mais aussi depuis quelques mois des produits électro ménagers (aspirateurs, réveils…). Nos tests sont techniques, mais les résultats restent à la portée des consommateurs et sont orientés vers ce qui compte pour eux.

Notre label « cinq étoiles » est devenu la référence du marché. Certains constructeurs n’hésitent pas à s’en prévaloir, et de plus en plus de distributeurs y font référence.

C’est votre seule activité ?

Mathias Lallement : C’est notre principale activité oui. Il nous arrive également de produire du contenu « en marque blanche » pour le compte de tiers, dans le cadre de prestations de service.

Les Numériques est également un vrai groupe d’information global sur l’actualité des technologies numériques, les acteurs de ce marché, etc… Nous analysons les tendances, les offres, l’actualité telle que par exemple l’arrivée de Free dans la téléphonie mobile, la couverture sur place du salon leader à Las Vegas, le CES.

Afin de vous familiariser avec les produits, l’actualité, et surtout avant tout achat, je vous recommande une visite… Vous pourriez bien trouver un produit meilleur, moins cher que celui auquel vous pensiez au départ !

Comment fonctionne l’entreprise et quels sont ses principaux chiffres ?

Florent Alzieu : Les constructeurs nous adressent tous leurs produits. Notre équipe de 20 techniciens journalistes teste les produits et rédige des articles diffusés quotidiennement sur le site. Ces tests sont regroupés par catégories, où les produits peuvent être comparés tant en terme de qualité que de caractéristiques ou de prix.

Nous intégrons en effet au début et à la fin de nos articles des tableaux de prix offrant des liens directs vers les principaux marchands sur Internet. Libre au consommateur d’aller en cliquant sur le lien vers le marchand offrant le meilleur prix, ou celui qu’il préfère pour d’autres raisons.

Notre audience progresse de manière ininterrompue de plus 35% par an. Forte de nos plus de 3 millions de visiteurs uniques par mois selon Google Analytics, de nos 70 millions de visites et 300 millions de pages vues par an, la régie commercialise depuis peu nos espaces de publicité. Nous réalisons 2 millions d’euros de chiffre d’affaires et progressons vite.

Mathias Lallement : Nous avons également une équipe intégrée de développeurs performants, qui réalise nos projets d’évolution du site et propose toujours plus de fonctionnalités à nos lecteurs. Nous avons par exemple récemment refondu l’architecture du site et proposé des Applications mobiles sous iOS et Androïd.

Quel a été le contexte de votre levée de fonds avec Capital & Dirigeants Partenaires ?

Florent Alzieu : Nous n’avions encore jamais levé de fonds au-delà des quelques milliers d’euros investis par nous, fondateurs de l’entreprise en 2004. Notre développement s’est réalisé sur la base de comptes équilibrés, sur la qualité de notre contenu, la fidélité et le nombre croissant de nos lecteurs. Mais nous avions à la fois besoin de structurer nos trois sociétés selon des standards permettant de poursuivre le développement, et besoin d’investir.

Les 450 k€ levés avec Capital & Dirigeants Partenaires ont permis d’acquérir quelques équipements de tests pointus dont un studio son très technique, de renforcer notre autonomie en matière de commercialisation de nos espaces de publicité, et de conforter notre fonds de roulement.

Outre l’apport de fonds, Capital & Dirigeants Partenaires nous a accompagné dans la structuration de ce projet, la formalisation d’accords avec nos managers et autres actionnaires associés.

Quels sont vos principaux projets, vos perspectives ?

Vincent Alzieu : Nous sommes convaincus que la qualité fera sur Internet la différence comme ailleurs. Nous sommes attachés à produire des tests, des analyses et un contenu toujours de meilleure qualité et surtout utile à nos lecteurs.

Florent Alzieu : Nous sommes également présents en langue anglaise avec www.digitalversus.com. Nous nous développons bien mais n’avons pas encore les moyens d’investir massivement dans cette direction et souhaitons d’abord atteindre une taille supérieure pour optimiser nos résultats en France au préalable.

Vincent Alzieu : Sur ces bases, notre objectif est d’élargir encore notre gamme de produits testés, afin de conquérir tous les types de lectorat. Nous souhaitons également accentuer notre présence sur l’analyse des tendances et de l’actualité technologique, car cette actualité devient de plus en plus suivie par le grand public, et plus seulement par une frange de passionnés.

Mathias Lallement : Pour cela nous allons également apporter tout au long de l’année 2012 de nouvelles améliorations dans l’ergonomie du site, et un nouveau design. Suivez-nous !

03 Jan 2006

Lever des capitaux. LTI Telecom – David Mortamais

Vous venez de faire entrer un partenaire financier au capital de LTI Telecom. Quelle est l’activité de LTI Telecom ?

David Mortamais : LTI Telecom a été créée en 1998, le jour de l’ouverture du marché des télécommunications à la concurrence et de la fin du monopole de France Telecom. Nous sommes un opérateur de télécommunications spécialisé sur la clientèle des petites et moyennes entreprises. Nous offrons des services de téléphonie fixe (présélection et dégroupage total) et de téléphonie mobile via un accord MVNO. Nous commercialisons de manière directe et indirecte ces offres en faisant transiter les minutes indifféremment sur les réseaux existant en France. Nous sommes donc l’opérateur « Low Cost » de la téléphonie pour les TPE/PME. Nous réalisons aujourd’hui 10,5 millions d’euros de chiffre d’affaires et notre croissance s’accélère.

Pourquoi l’entrée d’un partenaire financier ?

Après des années caractérisées par un nombre de concurrents très importants, et donc par une concurrence intense, le marché se concentre et devient plus mature. Dans ce contexte, nous souhaitons accélérer notre développement en interne et par croissance externe afin d’émerger à un horizon de 3 ans comme un acteur majeur sur le segment des TPE/PME. Nous sommes aujourd’hui le 8ème acteur sur ce segment du marché de télécommunications et souhaitons faire partie des 5 premiers à horizon 3/5 ans.

Avez vous mobilisé votre équipe de management dans cette perspective ? A quel moment et comment avez vous évoqué le sujet ?

Mon Directeur Financier était impliqué dès les premières séances de travail avec Capital & Dirigeants Partenaires. Le reste de l’équipe a été mis au courant au cours de l’avancement du projet. Nous avions déjà décidé ensemble d’accélérer notre croissance interne par le lancement de nouvelles offres et par le recrutement de commerciaux supplémentaires. En revanche, l’évocation du projet de levée de fonds m’a permis de mettre l’accent sur l’intérêt pour tous du levier de la croissance externe, en leur montrant qu’on s’en donnait les moyens.

Vous avez mandaté Capital & Dirigeants Partenaires pour mener à bien cette opération. Quel a été le travail réalisé avec eux en amont de l’opération ?

Celà a consisté, à travers de nombreux échanges, à préciser et à calibrer tout d’abord le projet industriel à 3/5 ans. Cela nous a permis dans un second temps d’avoir les idées claires pour définir le montant des fonds nécessaires et le type d’investisseur avec lequel nous souhaitions nous associer. Cette réflexion en processus amont a été très importante et l’apport de Capital & Dirigeants Partenaires a été très profitable pour moi. Elle s’est ensuite matérialisée par la rédaction d’un Mémorandum de Présentation simple et percutant de LTI Telecom et de sa stratégie.

Comment jugez-vous la mission et son déroulement ?

Comme il se doit, j’ai rencontré plusieurs investisseurs intéressés par notre dossier. Nous avons ensuite fait une « short list », puis négocié avec quelque uns les éléments clés tels que la valorisation, les modalités et le montant de l’apport financier, le pacte d’actionnaires etc… J’ai un jugement très positif sur la qualité du travail réalisé par Capital & Dirigeants Partenaires : mon conseil, Bruno Annequin, a piloté la totalité de l’opération, me permettant de consacrer la majeure partie de mon temps à la direction de LTI Telecom. Par ailleurs, tous mes objectifs ont été atteints : la valorisation négociée est conforme à mon souhait de départ, le montant des fonds levés également, et nous avons choisi un investisseur qui nous correspond. En conséquence, dans le cadre de nos démarches actuelles de croissance externe, nous avons mandaté Capital & Dirigeants Partenaires pour nous aider à mener ces opérations d’acquisitions.