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Category : OBO

08 Jan 2013

Naissance et déploiement d’une marque de luxe à Saint-Tropez. Noreve – Michaël Massat

Quelle opération avez-vous mise en place avec Capital & Dirigeants Partenaires ?

Nous avons réalisé une opération mixte : j’ai cédé une part de mon capital pour me permettre de réaliser une diversification patrimoniale et dans le même temps Capital & Dirigeants Partenaires a injecté des fonds dans la société pour financer nos projets de développement et installer un nouveau siège social à l’entrée de St-Tropez.

Capital & Dirigeants Partenaires joue son rôle d’investisseur, mais pas seulement. C’est aussi un partenaire qui m’épaule dans la réflexion stratégique et la conduite du déploiement de mon entreprise.

Dans le cadre de notre comité, nous échangeons sur les questions stratégiques essentielles et nous abordons les questions liées à la structuration technique, marketing et humaine de l’entreprise.

Pourquoi aviez-vous besoin de lever des fonds ? Quel est votre parcours ?

L’activité de la société a démarré il y a 10 ans dans une aile de ma maison, avec 2 salariés. D’emblée, en tant que natif de Saint-Tropez et jeune entrepreneur (j’avais 25 ans à l’époque), j’ai eu à cœur de m’implanter localement et d’honorer les belles valeurs et les chaleureuses couleurs de ce beau village. La gamme d’accessoires en maroquinerie pour appareils mobile que nous avons développée avec mes designers a comblé mes aspirations et celles de nos clients. Elle m’a permis de m’inscrire dans mon époque tout en m’appuyant sur la tradition véhiculée par le travail du cuir.

Avec la maturité du marché du smartphone, les ventes d’étuis ont ralenti, c’est pourquoi nous avons voulu proposer des gammes de qualité pour les amateurs de belle maroquinerie. Ce sont des objets difficiles à réaliser car soumis à des contraintes fortes du fait de leur mode d’utilisation (déplacement, frottement, chaleur, transpiration…). D’où le rôle clé du designer et du partenaire de production.

Il y a eu un âge d’or sur le marché des étuis pour smartphone, au lancement de ces produits. L’entreprise a bénéficié de cet engouement jusqu’à connaître quelques déboires en 2011 avec notre unité de production délocalisée en Asie. Progressivement, nous avons perdu notre capacité à répondre à la demande, ce qui a occasionné des difficultés avec certains de nos gros clients, notamment la Fnac.

Nous avons dû changer de fournisseur. Nous avons rencontré Capital & Dirigeants Partenaires au moment où nous nous relevions de nos difficultés et voulions repartir de l’avant.

Quels objectifs poursuivez-vous avec cette association ?

Aujourd’hui nous réalisons un chiffre d’affaires de 2 m€ avec un peu moins d’une dizaine de salariés et plus d’un million d’étuis et housses vendus depuis la création de la marque. Nous avons fait le choix de passer à l’étape supérieure et d’investir dans :

– Une étude de plateforme de marque qui nous a permis de faire les meilleurs choix d’image.

– Une diversification de la gamme de produits qui prend plusieurs directions :

– la très haute gamme « Tentation Tropézienne » qui est une gamme made in France, avec des cuirs de qualité dont les produits sont griffés au logo du clocher de Saint-Tropez.

– une gamme avec des cuirs nouveaux (vieillis, patinés, peaux …)

– de nouvelles gammes de prêt-à-porter, polos, bracelets, petits accessoires.

– Le déploiement géographique du réseau de distribution via des boutiques physiques et des revendeurs. Le vecteur Saint-Tropez est très bon à l’étranger : nous réalisons 70% du CA à l’international via notre site proposé dans 9 langues, et souhaitons être mieux implantés physiquement dans des points de vente emblématiques.

  La modernisation du back-office de notre plateforme web – ecommerce : c’est là que nous réalisons plus de la moitié de nos ventes.

03 Jan 2006

Lever des capitaux. LTI Telecom – David Mortamais

Vous venez de faire entrer un partenaire financier au capital de LTI Telecom. Quelle est l’activité de LTI Telecom ?

David Mortamais : LTI Telecom a été créée en 1998, le jour de l’ouverture du marché des télécommunications à la concurrence et de la fin du monopole de France Telecom. Nous sommes un opérateur de télécommunications spécialisé sur la clientèle des petites et moyennes entreprises. Nous offrons des services de téléphonie fixe (présélection et dégroupage total) et de téléphonie mobile via un accord MVNO. Nous commercialisons de manière directe et indirecte ces offres en faisant transiter les minutes indifféremment sur les réseaux existant en France. Nous sommes donc l’opérateur « Low Cost » de la téléphonie pour les TPE/PME. Nous réalisons aujourd’hui 10,5 millions d’euros de chiffre d’affaires et notre croissance s’accélère.

Pourquoi l’entrée d’un partenaire financier ?

Après des années caractérisées par un nombre de concurrents très importants, et donc par une concurrence intense, le marché se concentre et devient plus mature. Dans ce contexte, nous souhaitons accélérer notre développement en interne et par croissance externe afin d’émerger à un horizon de 3 ans comme un acteur majeur sur le segment des TPE/PME. Nous sommes aujourd’hui le 8ème acteur sur ce segment du marché de télécommunications et souhaitons faire partie des 5 premiers à horizon 3/5 ans.

Avez vous mobilisé votre équipe de management dans cette perspective ? A quel moment et comment avez vous évoqué le sujet ?

Mon Directeur Financier était impliqué dès les premières séances de travail avec Capital & Dirigeants Partenaires. Le reste de l’équipe a été mis au courant au cours de l’avancement du projet. Nous avions déjà décidé ensemble d’accélérer notre croissance interne par le lancement de nouvelles offres et par le recrutement de commerciaux supplémentaires. En revanche, l’évocation du projet de levée de fonds m’a permis de mettre l’accent sur l’intérêt pour tous du levier de la croissance externe, en leur montrant qu’on s’en donnait les moyens.

Vous avez mandaté Capital & Dirigeants Partenaires pour mener à bien cette opération. Quel a été le travail réalisé avec eux en amont de l’opération ?

Celà a consisté, à travers de nombreux échanges, à préciser et à calibrer tout d’abord le projet industriel à 3/5 ans. Cela nous a permis dans un second temps d’avoir les idées claires pour définir le montant des fonds nécessaires et le type d’investisseur avec lequel nous souhaitions nous associer. Cette réflexion en processus amont a été très importante et l’apport de Capital & Dirigeants Partenaires a été très profitable pour moi. Elle s’est ensuite matérialisée par la rédaction d’un Mémorandum de Présentation simple et percutant de LTI Telecom et de sa stratégie.

Comment jugez-vous la mission et son déroulement ?

Comme il se doit, j’ai rencontré plusieurs investisseurs intéressés par notre dossier. Nous avons ensuite fait une « short list », puis négocié avec quelque uns les éléments clés tels que la valorisation, les modalités et le montant de l’apport financier, le pacte d’actionnaires etc… J’ai un jugement très positif sur la qualité du travail réalisé par Capital & Dirigeants Partenaires : mon conseil, Bruno Annequin, a piloté la totalité de l’opération, me permettant de consacrer la majeure partie de mon temps à la direction de LTI Telecom. Par ailleurs, tous mes objectifs ont été atteints : la valorisation négociée est conforme à mon souhait de départ, le montant des fonds levés également, et nous avons choisi un investisseur qui nous correspond. En conséquence, dans le cadre de nos démarches actuelles de croissance externe, nous avons mandaté Capital & Dirigeants Partenaires pour nous aider à mener ces opérations d’acquisitions.

03 Jan 2006

Sécuriser son patrimoine. Dauphiné Compta – Christian Petisco

Vous êtes depuis 10 ans l’Expert Comptable d’une société qui vient de faire l’objet d’une opération de LBO avec l’entrée d’un investisseur financier. Quelle est l’activité de votre client, la Société de Panification Moderne (SPM) ?

Christian Petisco : SPM réalise aujourd’hui 8.0 millions d’euros de chiffre d’affaires. C’est une société familiale fondée dans les années 60 par un artisan boulanger, le père de Mlle Catherine Thierry, qui elle-même dirige la société depuis plus de 15 ans. Cette société de boulangerie industrielle a progressivement quitté le marché de la production massive de pain blanc pour se focaliser sur deux produits à forte valeur ajoutée : les pains spéciaux et la viennoiserie. Son savoir-faire est artisanal et fondé sur la tradition, bannissant les produits surgelés qui représentent aujourd’hui la majorité de l’offre industrielle et des chaînes de boulangerie et autres sandwicheries : SPM est capable de fournir en grande quantité les meilleurs produits de la région parisienne, qu’elle vend à l’hôtellerie haut de gamme et à de grands restaurants.

Quelle est l’étendue des travaux que votre cabinet réalise pour SPM et comment définissez vous la valeur ajoutée que vous lui
apportez ?

Le développement de la société SPM est la résultante de deux actions menées simultanément : Amélioration de la qualité des produits et du service, et Connaissance des chiffres-clés de la profession et des résultats mensuels dégagés dans un métier ou chaque centime compte. La parfaite connaissance de ce métier nous permet d’aller au-delà de la comptabilité générale et d’apporter des conseils dans toutes les décisions stratégiques de l’entreprise.

Quel a été l’objectif de l’opération de LBO réalisée en 2006 ?

a transmission de cette PME familiale répondait à plusieurs objectifs :

– Sécuriser une part importante du capital de la dirigeante, l’actif professionnel étant la seule source de patrimoine.

– Assurer la pérennité de la société, à travers une structuration de l’équipe de management ne pouvant se faire qu’avec l’aide d’un Investisseur expérimenté.

– Se donner les moyens de réaliser des opérations de croissance externe pour une entreprise qui peut facilement dupliquer son modèle.

Quel a été votre propre rôle avant et pendant le montage de l’opération ? Quel est votre rôle aujourd’hui après l’entrée de l’investisseur financier ?

L’arrivée d’un partenaire financier peut entraîner des réticences vis à vis du « monde de la finance ». Il convient dès lors de rassurer le dirigeant historique quant à son propre rôle à l’issue de l’opération face à des souhaits pas toujours exprimés, mais aussi d’établir une relation de confiance avec l’acquéreur quant à la pérennité de l’entreprise à travers ses résultats futurs notamment.

Comment avez vous vécu la relation avec Capital & Dirigeants Partenaires et quelle a été selon vous sa valeur ajoutée ?

Votre structure a été le trait d’union entre l’investisseur financier et notre cliente. Dans le cas présent, il convenait de dédramatiser certaines situations et de bien expliquer quelles seraient les futures relations entre eux, et les objectifs communs issus du rapprochement. L’importance du facteur relationnel a été la clé de la réussite de cette opération.

Voyez vous d’un bon œil une collaboration entre votre cabinet et un Conseil spécialisé tel que Capital & Dirigeants Partenaires sur d’autres de vos clients ?

Nos deux métiers sont très complémentaires en ce sens où nous apportons une expertise technique préalable à cette opération de reprise. Pour tout dossier d’une certaine taille, vos compétences en matière de transmission sont appréciables. Nous ne manquerons pas de faire appel à vous dans le cadre de la recherche d’acquéreurs, de financement ou de partenaires financiers !