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Une belle complémentarité de projets, une association d’hommes. BSO – Stéphane Foucher

Vous avez cédé BSO en 2011, à qui et pourquoi ?

Stéphane Foucher : BSO est une agence de communication évènementielle qui existe depuis 1995. Nous organisons des évènements partout en France mais surtout en Ile de France, de tous types et dans tous lieux.

J’en suis le co-fondateur avec un associé qui m’avait quitté fin 2004. Après 20 ans en tant que dirigeant de BSO, je souhaitais passer à autre chose et orienter ma vie différemment.

J’ai été approché à ce moment par le groupe Profete / MOMA Group. Les relations ont immédiatement été excellentes avec Benjamin Patou son Président. Son projet de groupe intégré dans l’évènementiel (salles, traiteurs, agences…) avait été plus modestement le mien quelques années auparavant. Nous sommes dans des métiers d’hommes et l’entente est clé. C’est un entrepreneur, il a peu discuté les détails et nous avons avancé droit au but. Je pense aussi que mes demandes étaient raisonnables, dans un contexte économique général délicat.

A ce propos, quel accord avez-vous conclu avec le groupe MOMA afin de les aider à intégrer BSO ?

On dit souvent que les métiers d’agence sont avant tout des métiers relationnels. BSO est a contrario une agence ancienne, réalisant 3,5 m€ de CA et près de 150 évènements par an pour des entreprises, donc peu dépendante de moi ou d’un carnet d’adresse. C’est aussi ce qui a intéressé l’acquéreur. Je me suis néanmoins engagé à rester deux ans aux côtés du repreneur, et à travers ma société de prestations, le dirigeant de l’activité des agences événementielles.

Quels ont été les éléments clés de la négociation et quels conseils donneriez vous à tout dirigeant abordant cette étape clé ?

Justement, la difficulté est d’avoir une négociation à multiples entrées : je cédais mes parts, il y avait donc discussion sur le prix, je m’associais à l’acheteur, il y avait donc discussion sur les modalités de cette association, le pacte d’actionnaires, etc… Je m’impliquais en tant que dirigeant au sein du pôle Agences du groupe MOMA, il y avait donc des discussions de conditions…

Bruno Annequin de Capital & Dirigeants Partenaires a été à mes côtés dès les premiers contacts afin de m’aider à hiérarchiser les enjeux, à les intégrer dans une méthodologie de négociation avec l’acheteur. Il a également mené les discussions avec l’acheteur pour parler de nous, de moi, en des termes plus financiers ou impossibles à de tenir quand on est dirigeant d’une des entreprises en présence. Il a été présent jusque dans les détails des accords, avec l’œil de l’investisseur financier cédant sa participation en communauté d’intérêts avec moi.

Quelles sont les perspectives de BSO au sein du groupe MOMA ?

Au sein du groupe MOMA, nous n’avons aucune obligation de proposer les prestataires internes du groupe, la priorité est et restera toujours l’intérêt et l’écoute du client, sans lequel rien ne sert de bâtir. Chaque entité travaille donc de manière autonome mais le fait d’être proche de ces prestataires est clairement un plus en matière de connaissance des prestations achetées dans nombre de situations.

BSO sera donc plus performante dans un groupe qui lui offre un accès facile à toute une offre de lieux, tels que le Raspoutine, le Pavillon Vendôme, et de prestataires, au premier rang desquels Kaspia le traiteur.

Je pense au final que l’intégration de l’entreprise et de l’équipe au sein d’un groupe plus large leur permet à toutes les deux de s’exprimer pleinement, de progresser.

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