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Author Archives: admin

18 Nov 2013

Un livre de toucher

Fréquent de saliver en feuilletant un livre de cuisine. Le pressentiment du goût est suscité par d’alléchants gros plans. Plus rares sont les livres qui procurent la sensation du toucher. Les livres Ecorces de Cédric Pollet nous mettent en contact avec la peau des arbres. Ces surfaces familières que l’on sent au creux de sa main, rassurantes, jamais froides.

 

 

21 Sep 2013

Insaisissable canopée

Il aurait pu être marin et désigner la surface des mers. L’un des plus beaux mots de la langue française est forestier et désigne l’espace de nature inatteignable au sommet des forêts. Cet espace se balance au gré de l’air. Mais pourquoi les feuillages des arbres ne se touchent-ils pas ? Sans doute parce qu’ils savent qu’il faut partager la lumière du futur avec leur progéniture.

Visitée par les scientifiques à l’aide de montgolfières spéciales, la canopée joue un grand rôle dans le cycle de séquestration du carbone, notamment en Amazonie. Elle abrite une biodiversité immense et mal connue. Elle nous protège.

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16 Juin 2013

Maudi… mmobilier

Prompt à dénoncer les charges qui pèsent sur les entreprises ? Enclin à faire un parallèle désavantageux avec l’Allemagne sur le thème : « En Allemagne au moins, ils préservent leur compétitivité industrielle en maîtrisant les salaires… » ? Alors qu’attendons-nous pour nous scandaliser des prix de l’immobilier en France ? Ces prix français que The Economist trouve désormais « les plus surévalués au monde », et que l’on a complaisamment laissé filer depuis 10 ans ? Les prix ont doublé en France sur cette période. Ils ont stagné en Allemagne. Renault n’a donc d’autre choix que de payer plus ses ouvriers que Volkswagen. Car le salaire seul ne signifie pas tout : seul le revenu disponible après avoir payé son toit compte pour une famille, sa consommation, donc pour la croissance économique d’un pays.

Observons ce graphique… (en sachant que depuis, l’immobilier plonge de 35% en Espagne) :

C’est un carnage : les jeunes, les célibataires ont toutes les difficultés du monde à se loger. Les logements sont petits, accentuant encore s’il était besoin le stress des familles. Les divorces sont une ruine sociale et un appauvrissement (deux logements, deux abonnements Internet etc…). Et les loyers ont encore augmenté de 6% l’an dernier, dans une économie en récession et avec un pouvoir d’achat en baisse de 1% en 2012. La mobilité des salariés est impactée : les gens ne bougent plus pour continuer de bénéficier de loyers anciens. Le moral, la consommation sont touchés. Le pays est étranglé.

Le logement social est-il la solution ? Notre pays en compte déjà beaucoup et l’Etat ne peut tout. Nombre de logements locatifs en France = 11 millions, dont nombre de logements privés = 6 millions et nombre de logements publics = 5 millions (HLM, SEM, collectivités). Loyers des 6 millions de logements privés en 2009 = 39 milliards d’euros. Loyers des 5 millions de logements publics en 2009 = 17 milliards… La moitié en valeur ! Risques d’injustices et d’abus d’un côté. Encore un frein à la faim de sortir d’une situation aidée de l’autre. Le pouvoir d’achat des catégories n’ayant pas accès au logement aidé est lourdement amputé. Hors ce sont ces catégories les plus nombreuses et celles qui devront être au cœur d’une reprise économique demain.

L’immobilier peut-il créer de l’emploi ? La construction sans doute. Si justement on construisait assez. En revanche la bulle immobilière détruit des centaines de milliers d’emplois. Il en va de même pour les bureaux : à quoi sert il d’aider les entreprises, si leur principale charge fixe après les salaires ne cesse d’augmenter ?

Certes l’immobilier est le premier actif détenu par les français, au détriment des actions de leurs entreprises. Mais savent-ils ces français que la progression de la valeur de leur résidence principale ces dernières années est un leurre puisqu’ils n’ont pas vocation à redevenir locataires ? Si, cela sert à entretenir l’aspiration au retour à la campagne des citadins. Il est vrai qu’avec le prix d’un quatre pièce de grande ville on peut se payer une très belle maison en campagne. Sympa, mais peu porteuse économiquement comme ambition.

Le mythe de la « valeur refuge » pour la retraite doit être déboulonné de toute urgence : il n’y aura pas de reprise par la consommation en France tant que les prix de l’immobilier n’auront pas baissé de 25 à 40%.

Le mouvement des « Pigeons » avait raison : taxons plutôt la rente immobilière que l’argent qui travaille, prends des risques et créé de l’emploi ! Favorisons l’enrichissement des entrepreneurs comme des salariés par le développement des entreprises, de leurs exportations. Le potentiel français est énorme.

Allez, encore une série de chiffres. Il n’y a qu’à se baisser pour en trouver :

France-Allemagne-Immobilier

24 Fév 2013

Kapurs de Malaisie

Le congrès international sur la biomécanique des arbres s’est tenu l’été 2012 à Clermont Ferrand. Les arbres perçoivent leur environnement : le mimosa pudique (dit « sensible ») recroqueville ses feuilles dès qu’on les touche, les Kapurs de Malaisie ci-dessous ne se touchent pas… et respectent leurs voisins, et laissent ainsi passer la lumière pour les plus jeunes…

08 Jan 2013

Naissance et déploiement d’une marque de luxe à Saint-Tropez. Noreve – Michaël Massat

Quelle opération avez-vous mise en place avec Capital & Dirigeants Partenaires ?

Nous avons réalisé une opération mixte : j’ai cédé une part de mon capital pour me permettre de réaliser une diversification patrimoniale et dans le même temps Capital & Dirigeants Partenaires a injecté des fonds dans la société pour financer nos projets de développement et installer un nouveau siège social à l’entrée de St-Tropez.

Capital & Dirigeants Partenaires joue son rôle d’investisseur, mais pas seulement. C’est aussi un partenaire qui m’épaule dans la réflexion stratégique et la conduite du déploiement de mon entreprise.

Dans le cadre de notre comité, nous échangeons sur les questions stratégiques essentielles et nous abordons les questions liées à la structuration technique, marketing et humaine de l’entreprise.

Pourquoi aviez-vous besoin de lever des fonds ? Quel est votre parcours ?

L’activité de la société a démarré il y a 10 ans dans une aile de ma maison, avec 2 salariés. D’emblée, en tant que natif de Saint-Tropez et jeune entrepreneur (j’avais 25 ans à l’époque), j’ai eu à cœur de m’implanter localement et d’honorer les belles valeurs et les chaleureuses couleurs de ce beau village. La gamme d’accessoires en maroquinerie pour appareils mobile que nous avons développée avec mes designers a comblé mes aspirations et celles de nos clients. Elle m’a permis de m’inscrire dans mon époque tout en m’appuyant sur la tradition véhiculée par le travail du cuir.

Avec la maturité du marché du smartphone, les ventes d’étuis ont ralenti, c’est pourquoi nous avons voulu proposer des gammes de qualité pour les amateurs de belle maroquinerie. Ce sont des objets difficiles à réaliser car soumis à des contraintes fortes du fait de leur mode d’utilisation (déplacement, frottement, chaleur, transpiration…). D’où le rôle clé du designer et du partenaire de production.

Il y a eu un âge d’or sur le marché des étuis pour smartphone, au lancement de ces produits. L’entreprise a bénéficié de cet engouement jusqu’à connaître quelques déboires en 2011 avec notre unité de production délocalisée en Asie. Progressivement, nous avons perdu notre capacité à répondre à la demande, ce qui a occasionné des difficultés avec certains de nos gros clients, notamment la Fnac.

Nous avons dû changer de fournisseur. Nous avons rencontré Capital & Dirigeants Partenaires au moment où nous nous relevions de nos difficultés et voulions repartir de l’avant.

Quels objectifs poursuivez-vous avec cette association ?

Aujourd’hui nous réalisons un chiffre d’affaires de 2 m€ avec un peu moins d’une dizaine de salariés et plus d’un million d’étuis et housses vendus depuis la création de la marque. Nous avons fait le choix de passer à l’étape supérieure et d’investir dans :

– Une étude de plateforme de marque qui nous a permis de faire les meilleurs choix d’image.

– Une diversification de la gamme de produits qui prend plusieurs directions :

– la très haute gamme « Tentation Tropézienne » qui est une gamme made in France, avec des cuirs de qualité dont les produits sont griffés au logo du clocher de Saint-Tropez.

– une gamme avec des cuirs nouveaux (vieillis, patinés, peaux …)

– de nouvelles gammes de prêt-à-porter, polos, bracelets, petits accessoires.

– Le déploiement géographique du réseau de distribution via des boutiques physiques et des revendeurs. Le vecteur Saint-Tropez est très bon à l’étranger : nous réalisons 70% du CA à l’international via notre site proposé dans 9 langues, et souhaitons être mieux implantés physiquement dans des points de vente emblématiques.

  La modernisation du back-office de notre plateforme web – ecommerce : c’est là que nous réalisons plus de la moitié de nos ventes.

08 Jan 2013

Une expertise de pointe en plein essor. Zenika – Carl Azoury et Laurent Delvaux

Vous dirigez une Entreprise de Services du Numérique (ESN, anciennement SSII) positionnée sur des technologies et savoirs-faire de pointe. Pouvez-vous nous décrire votre activité ?

Zenika est une société spécialisée dans les nouvelles technologies digitales et l’Agilité, qui propose des prestations de services, des formations inter ou intra entreprise dans l’univers des technologies OpenSource, Java/J2E, BigData/NoSQL, mobiles et la mise en oeuvre des méthodes « Agiles ». Ces méthodes organisationnelles innovantes apportent au déploiement des prestations d’ingénierie informatique un meilleur retour sur investissement (ROI) et une réduction du délais de mise sur le marché (TTM).

Nous comptons aujourd’hui 150 collaborateurs, allant de l’Expert technique Java au Coach agile. Etant donnée l’exigence de notre secteur, nous mettons l’accent tant sur la performance du service pour les clients de l’entreprise, que sur la performance humaine pour l’entreprise elle-même et ses équipes : Zenika a d’ailleurs été récompensée en 2014 au concours Great Place to Work ®, où elle est arrivée en 7ième position en France des entreprises de moins de 500 salariés pour sa première participation.

Nous avons créé une société dans laquelle nous aurions aimé travailler lorsque nous étions nous-mêmes consultants experts. Ainsi, nous attirons les meilleurs de la profession, ce qui est capital pour notre offre de service et pour nos clients.

Depuis sa création en 2006, Zenika a connu un fort développement…

Oui, nous progressons de plus de 25% par an et atteignons cette année un chiffre d’affaires de 15 m€, ce qui représente un doublement en deux ans.

Depuis le départ, Zenika bénéficie d’une croissance 100% organique. L’activité formation représente 25% du chiffre d’affaires, les 75% restants correspondent à l’activité réalisation / conseil. Zenika est basé à Paris, nous sommes également implantés à Lyon, Rennes, Nantes, et Lille.

Nous avons réussi à gagner la confiance de références prestigieuses telles que BNP Paribas, Orange, Amadeus, Voyages SNCF et nous accompagnons également de nombreuses PME et start-ups dans la migration et le développement de leurs outils et produits.

Pourquoi cette association à Capital & Dirigeants Partenaires en 2013 ?

Nous avons fondé Zenika à cinq consultants. En 2013, nous avons souhaité prendre, à nos côtés, un associé investisseur pour financer la sortie du capital de deux actionnaires (un autre était sorti auparavant), et accompagner nos réflexions stratégiques et le développement de l’entreprise.

Nous comptons ainsi poursuivre notre expansion par croissance interne et externe, en ouvrant d’autres succursales, mais toujours avec le souci constant de nous entourer des meilleurs experts et de leur proposer le meilleur cadre de travail.

Nous avons d’entrée partagé avec Capital & Dirgeants Partenaires une double vision d’une rigueur dans la gestion d’une entreprise faisant une telle croissance et de respect des valeurs fondatrices de Zenika.

01 Jan 2013

49 salariés…

Ah ce 50ième salarié qui coute si cher aux PME, et au pays…

Combien d’entreprises freinent leur développement à l’approche des 49 salariés ? Voyez la rupture sur la courbe ! Combien d’ambitions rognées et d’emplois perdus à cause de cette fameuse « Participation aux Résultats de l’entreprise », instaurée par le général De Gaulle il y a plus de 40 ans. Sans compter tout ce qui se déclenche aussi dès ce fameux seuil du 50ième salarié.

Encore un plafond de verre, qui perdure depuis 22 ans à son niveau actuel (et depuis 45 ans à 100 salariés…). Si encore il était le seul…

Ne pourrait-on en France tout de suite maintenant supprimer tout celà, ou au moins lisser les seuils et étager plus les contraintes ? Comment faire, sans mettre en place une nouvelle usine à gaz rapidement écartée par le chef d’entreprise ?

Source : Insee
http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES437B.pdf

08 Nov 2012

Cellar Doors

Deux photos prise lors d’une magnifique exposition au Palais de Tokyo. Les arbres au centre toujours, mais décharnés, autour d’un soleil rouge si proche.

Et l’homme, de plus en plus transparent, ne fait que passer.

CellarDoors2

24 Sep 2012

Les Numériques, en mieux…

20 septembre 2012 : à 8 ans, lesnumeriques.com changent de peau. Nouvelle architecture, nouveau design.

Bravo à toute l’équipe pour le formidable travail effectué, et pour la progression de l’audience déjà élevée avec 5 millions de visiteurs uniques par mois à fin 2012. Ici, nous sommes convaincus que la qualité du service et du contenu feront la différence sur Internet comme ailleurs.

Il parait que les vendeurs en magasin n’ont plus de temps à consacrer aux hésitations des clients ? Tester les Numériques pour choisir ses futures acquisitions, c’est les adopter ! Pour comparer, sélectionner et acheter, ou pour simplement s’informer sur les tendances de la hightech, nous n’avons tout simplement pas trouvé mieux.

Pour tous produits numériques : www.lesnumeriques.com.

 

08 Jan 2012

Franchir un seuil. CleanSoft – Jean Mazet et Frédéric Chiappara

Cleansoft est une société de service spécialisée dans la maintenance de locaux techniques et de data centers . Basée à Aubagne près de Marseille, la société s’est d’abord développée en région PACA. Il y a 4 ans, les dirigeants ont souhaité s’implanter en Île-de-France où se situe le plus gros marché français. Ils ont loué des locaux à Neuilly-Plaisance, proches de la RATP, leur client le plus important.

Vous êtes positionnés dans un univers pointu, pouvez-vous nous décrire vos activités ?

Notre spécialité est le changement des faux planchers, sans interruption d’exploitation des machines, à l’aide d’un système de levage à base de vérins. C’est une opération délicate et sensible qui nécessite une expertise pointue. Lorsque nous changeons les faux planchers de la salle informatique de la RATP qui gère 1/5 des abonnements Navigo en Île-de-France par exemple, nous n’avons pas le droit à l’erreur.

Deuxième activité : le  nettoyage d’équipements informatiques très pointus. Notamment la mise à blanc de l’équipement : dépoussiérage fin pour éviter que les ordinateurs, les baies ne s’encrassent au fil du temps. C’est une activité issue de l’expérience de l’un des fondateurs de Cleansoft qui a travaillé avec une société dans l’univers des salles blanches, pour lesquelles la mise à blanc, l’ultra-propreté était requise pour faire fonctionner les équipements informatiques.

Enfin, la troisième activité : l’audit et le contrôle d’air dans les salles informatiques, avec contrôle de l’hydrométrie et de la température.

Nous intervenons au sein de locaux techniques où sont présents des équipements informatiques qui tournent en permanence : les data centers, les locaux techniques de grands groupes, les grandes salles informatiques, les tours de contrôle d’aéroports. Les contraintes et les exigences sont très fortes.

Quelle a été l’opération que vous avez menée avec Capital & Dirigeants Partenaires ?

Nous avons été approchés par des groupes de service aux entreprises qui pressentaient le potentiel de développement de la niche. Or nous avions la conviction que cette niche de marché était appelée à se développer à un niveau supérieur. Ainsi, pour franchir ce cap, nous avons décidé de nous rapprocher de Capital & Dirigeants Partenaires qui, par le renforcement de fonds propres, nous permet d’accélérer notre développement.

Concrètement, ce projet s’est matérialisé l’an dernier par la reprise d’un concurrent : la société Solution. Sa société-mère était vendeuse et Cleansoft a saisi cette opportunité pour diversifier sa clientèle et récupérer deux techniciens spécialisés.

Capital & Dirigeants Partenaires nous a assistés pendant toute la phase de diagnostic, de négociation et de montage financier. La reprise effective de la clientèle a pris un peu de temps.  Solution  a une activité de chantiers, dans laquelle la récupération des clients se fait par étapes. Elle donne maintenant à plein et Cleansoft croît fortement

Quelles sont vos perspectives ?

Quand le marché se sera bien développé et que nous aurons atteint cette taille, la société aura acquis une valeur stratégique, forte d’un savoir-faire très spécifique sur un marché de niche en forte croissance.

Comme l’activité de levage est une activité de travaux, nous devons, comme tout entrepreneur du batiment, optimiser la gestion en ajustant les aléas des gros chantiers par de petites interventions plus flexibles. Cleansoft traite par elle-même la pupart de ses opérations mais peut recourir à des intérimaires ou sous-traitants, sauf pour les activités de levage, très sensibles et pointues. En conséquence, nous allons renforcer nos effectifs.  C’est un changement d’organisation, cela suppose de mettre en place un management intermédiaire.